• 2022
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2022

    Encore une année baignée de soleil en Beaujolais, qui inscrit le millésime 2022 dans la lignée de ses grands frères 2020, 2015 et 2009. De faibles rendements offrent une belle concentration dans les jus. Celle-ci ne plombe jamais le fruit, la preuve s’il en fallait une de la magie du gamay. L’aromatique s’étoffe autour de notes de fruits noirs (cassis, mûre) et de senteurs rhodaniennes (violette, pivoine). Les jus ne sont pour autant ni compotés ni confiturés, mais plutôt sur la fraicheur d’un coulis. Les tanins, puissants et veloutés, se feront plus caressants encore avec 5 à 10 années de garde. Du côté des blancs et des rosés, une belle maturité offre des notes charnues : mangue, ananas pour les blancs ; pêche, nectarine pour les rosés. Des vins à « croquer » de suite.

  • 2021

    2021 restera une année compliquée, avec une météo capricieuse - un bel été indien a permis de conserver la qualité des raisins, même si la quantité est faible - et un équilibre sucre/acidité/tanin différent des récentes années solaires. Les vinifications se font plus en délicatesse et en précision. Dans le verre, des jus gourmands, frais, croquants (framboise, gariguette), nous plongent au cœur de l’ADN fruité du gamay. Surfant sur une jolie trame tannique délicate et élégante, les 2021 sont des tendres. Ils offrent de jolis rebonds sur les épices douces pour des finales salivantes.

  • 2020

    Né comme ses grands frères 2018 et 2019 sous le signe du soleil, 2020 est un millésime très précoce. Comme une forme d’impatience pour les grains de chardonnay et de gamay noir, écrasés de chaleur, à rejoindre la fraicheur des caves Beaujolaises. Du côté des rouges, la spécificité des lieux et une vinification toute en délicatesse livrent deux registres dans le verre. Aux terroirs solaires les fruits noirs (mûre, myrtille) et des senteurs d’herbes aromatiques venues du sud (sauge, thym) ; à ceux plus frais d’altitude les petits baies rouges (groseille, framboise) et un floral un rien poivré (pivoine). Pour les deux styles, des jus consistants, ronds et concentrés. Avec les années (plus ou moins cinq), viendra le temps de l’éclosion d’un beau et tonique registre épicé. Du côté des blancs et des rosés ; ensoleillement généreux oblige, plus ronds que sur la tension, ils jouent sur la séduction, la gourmandise et le croquant. En savoir plus sur le millésime 2020 : https://carnet-millesime.beaujolais.com/2020/fr/

  • 2019

    Millésimes solaires suite.... Logiquement dans le verre des tonalités sombres, une forme de densité. Au rendez-vous également, les arômes rhodaniens associés à ce type de millésime : violette, iris, pivoine et fruits noirs. Le caractère gourmand des jus s’articule parfaitement autour de structures tanniques toniques, bien construites et solides. Du charnu, du juteux, du sèveux à laisser “grandir” sagement sous les ailes de ses aînés 2017 et 2018.

  • 2018

    Millésime XXL. Richesse à tous les étages, avec, cerise sur le gâteau, le juste souffle de fraîcheur. Plus sombre que de coutume, le gamay s’accapare les profonds reflets violacés de sa voisine la syrah. Une large diversité d’arômes (mure, myrtille, prune, rose) qui s’imbriquent parfaitement et offrent des nez envoûtants. Les bouches riches, très juteuses et denses, n’en finissent pas de rebondir sur des tanins massifs et racés. Superbe harmonie taillée pour la garde.

  • 2017

    Un millésime typiquement beaujolais. Du soleil à juste dose, la pluviométrie qui va bien pour terminer sur de beaux équilibres. La robe est belle et incarne la signature du gamay : rubis chatoyant, pourpre profond, violacé discret. Nez ouverts : jolies notes de cerise qui avec le temps se feront kirsch ; la prune bien présente également basculera du côté de la prunelle pour offrir un végétal doux. Les tanins sont soyeux ; des tendres qui savent monter en puissance pour des bouches solides, sapides et salines. Un millésime d’une grande buvabilité.

  • 2016

    Le grand frère de 2014. Un millésime qui se hâte lentement pour bâtir des vins parfait reflet de la typicité des lieux. Joli fruité campé sur des tanins plus croquants que puissants. Belle combinaison de petits fruits rouges dominants, de prune et pointe d’épices douces pour la juste touche de tonicité. Harmonieux, digestes et sapides. Portés par un souffle frais, les meilleurs flacons surprendront par leur longévité.

  • 2015

    Millésimes solaires, ouvrez le ban ; suivront les 2017, 2018, 2019, et 2020 du même tonneau. Dans le verre, profusion parfaitement ordonnée, gourmandise et richesse. Grâce à un soleil généreux mais jamais brûlant, le millésime offre des vins à la fois riches et gourmands. Les robes vont de ce rubis qui n’appartient qu’au gamay à des reflets violacés. Des fruits noirs frais à profusion (mure, myrtille), quelques notes de fruits rouges et une pointe de prune pour la fraîcheur. Les tanins bien présents, juteux et suaves - belle maturité oblige - se font caressants et soyeux. À classer dans les millésimes de longue garde.

  • 2014

    Belle et solide alliance fruit / tanin pour ce millésime. Les couleurs sont chatoyantes. De jolis éclats de cerise, de la griotte à la burlat bien mure (celle que l’on destine au clafoutis), un fruité ravageur porté par la cerise. Le cassis et la gariguette lui succèdent pour des tanins soyeux, toniques et remplis d’une belle énergie. Beaux équilibres pour un grand classique.

  • 2013

    Cette année-là, il a fallu attendre ; lentement mais sûrement, jusqu’aux premiers frimas de l’automne. Le millésime a tracé son chemin vers des jus goûteux et remplis d’une belle énergie. Dans le verre, du brillant, de l’éclatant. Sur le plan olfactif, du pur, du frais (coulis de framboise, fraise des bois) pour des nez plein de séduction. Du punch, de l’énergie pour des tanins élégants, longilignes. Joli toucher de bouche dans un registre coureur de demi-fond.

  • 2012

    Un soleil parfois un peu “palot”, des peaux parfois peu épaisses, les vignerons du Beaujolais se devaient de respecter le millésime. Du rubis encore et encore, du fruit rouge plein de fraîcheur (framboise et griotte). Du tendre et délicat côté tanins. Majoritairement des vins à “croquer” dans leur jeunesse pour leur fruité éclatant et charmeur.

  • 2011

    La juste dose de soleil pour des grains de gamay joufflus aux jolis reflets violacés. On retrouve dans le verre ces beaux éclats avec une profondeur variable. La fraise bien mure et les fruits rouges confits sont la signature d’une belle maturité. Les herbes aromatiques (romarin, sauge) viennent en toute discrétion apporter de la complexité. Belle amplitude en bouche, tanins feutrés et caressants. L’ensemble est gourmand et croquant.

  • 2010

    Des couleurs “gamay pur jus” ; éclat et brillance plus que profondeur. Le millésime surfe avec bonheur sur une belle fraîcheur. Groseilles juste cueillies, pulpe de fraises des bois. Délicate présence de la rose, de sa cousine la pivoine et de son discret caractère poivré. Joli grain de tanins dans le registre de l’élégance, du ciselé. 2010 est solidement campé sur ses terroirs.

LES SOLS DU BEAUJOLAIS : LE FILM

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