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Bienvenue en Beaujonomie, le festival oenogastronomique en Beaujolais

Festival oenogastronomique phare dans le Beaujolais, Bienvenue en Beaujonomie revient les 14, 15 et 16 juin 2024. Une cinquième édition qui se tient dans près de cinquante domaines, caves et maisons du vignoble. Amateurs de vins et gourmands, ne manquez pas ce rendez-vous unique en Beaujolais et célébrons ensemble la Beaujonomie !

Un festival oenogastronomique en Beaujolais

Contraction de Beaujolais et de bistronomie, la Beaujonomie désigne l’art de recevoir « à la beaujolaise ». Habité par de bons vivants, fiers de leurs vins comme de leur terroir, le Beaujolais perpétue un certain art de vivre à table. En effet, convivialité, partage et générosité en sont les maîtres mots.

Le festival oenogastronomique Bienvenue en Beaujonomie vous fait découvrir les vins du Beaujolais mais aussi l’hospitalité de ses habitants. Plus précisément, il vous fait prendre part à une expérience autour de la table et du vin que vous n’êtes pas prêt d’oublier. En effet, pour l’occasion des duos chefs-vignerons accordent leurs violons pour mitonner des repas inédits. A la manière d’un quatre mains, le chef concocte de belles assiettes tandis que l’hôte vigneron sert des vins de caractères issus de son domaine.

Le temps d’un week-end, les 14, 15 et 16 juin, des Pierres Dorées aux portes du Mâconnais, le Beaujolais s’anime en de multiples lieux. A vous de réserver le déjeuner, le dîner et même l’expérience oenogastronomique qui vous correspond !

Tablées conviviales, vins et menus gourmands : célébrons la Beaujonomie

Créé en 2019, le concept de Bienvenue en Beaujonomie a d’ores et déjà conquis de nombreux gourmands. Mais quel est au juste le principe de ce festival oenogastronomique ? Simplement de s’attabler chez un vigneron, en bonne compagnie, dans un cadre champêtre, un verre de Beaujolais à la main !

En 2023, le festival Bienvenue en Beaujonomie a réuni plus de 1500 participants autour de 55 repas conçus par 35 hôtes organisateurs et 29 restaurateurs.

La billetterie du festival, ouverte à partir partir du 2 mai, permet de réserver le repas et l’expérience de son choix. Menu gastronomique de haut vol, déjeuner dans les vignes ou encore cuisine du monde… le repas prend de multiples formes, pourvu que les vins du Beaujolais trônent au centre de la table.

A chacun son expérience oenogastronomique en Beaujolais

Dans le cadre du festival Bienvenue en Beaujonomie, domaines, maisons et caves du Beaujolais créent des rendez-vous gastronomiques à leur image. Seule consigne : partager la table, les plats et les vins. En bref, libre à chaque hôte d’inviter un chef, de cuisiner les recettes de famille, de s’attabler en musique…

Amateurs d’expériences ? Des animations telles que des dégustations à l’aveugle, des jeux sensoriels ou encore des concerts sont proposées… Enfin, pour découvrir les vins du Beaujolais in situ, quelques repas sont précédés de balades dans les vignes et de visites de cuveries.

Réservez votre place pour le festival qui donne le Ia à vos futures tablées d’été !

Infos pratiques

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Rencontre avec Gaëtan Bouvier, sommelier

Les Vins du Beaujolais sont partenaires du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde, Paris 2023. En prévision de cette grande occasion, nous avons rencontré Gaëtan Bouvier, Meilleur Sommelier de France 2016 et Meilleur Ouvrier de France Sommellerie (MOF) 2022. Il témoigne sur les vins d’exception du Beaujolais.

Entretien réalisé lors de la dégustation des Beaujolais d’Exception à l’Institut Paul Bocuse & Restaurant Saisons* – Ecully, Octobre 2022, en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023. Vidéo disponible en fin d’interview.


Quel était l’objet de la dégustation d’aujourd’hui ?

« Le but était de sélectionner les cuvées qui incarneront le Beaujolais lors du concours du Meilleur Sommelier du Monde. Avec Philippe Faure-Brac et Laurent Derhé, nous avons fait équipe pour déguster différents crus ainsi que des Beaujolais et Beaujolais Villages, en blanc comme en rouge. Et nous avons fait ressortir ce que nous considérions comme la quintessence des cuvées présentées. Ce moment privilégié nous a permis de faire de très belles découvertes que nous avons hâte de voir présentées au monde de la sommellerie en février prochain ! »

*Les vins sélectionnés seront présentés aux sommeliers venus du monde entier, en marge des épreuves du concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023.

Qu’est-ce qui vous a marqué, vous, Gaëtan Bouvier, sommelier ?

« Pour un sommelier qui travaille en région lyonnaise, le potentiel du Beaujolais n’est pas un scoop ! Et d’ailleurs il s’est encore vérifié en dégustation à l’aveugle ce matin. Certains crus que j’apprécie particulièrement m’ont aussi démontré la qualité collective du travail des vignerons, sur différentes cuvées. C’était très intéressant de constater que certaines parcelles, dont j’avais dégusté les vins un an auparavant, se révèlent pleinement aujourd’hui dans leur évolution. »

Qu’avez-vous pensé des blancs ?  A quoi ressemble un chardonnay du Beaujolais ?

« J’ai trouvé les vins blancs brillants, lumineux. Ceux que nous avons sélectionnés sont souvent marqués par des notes acidulées, ils sont frais, francs et directs. C’est comme cela qu’on les aime. On y retrouve souvent un caractère citronné, mais aussi une certaine pondération.

Ce qui fait la différence, en vérité, ce sont leurs spécificités géologiques. Entre terroirs granitiques et terroirs argilo-calcaires, les sols marquent à jamais le touché de bouche et la vivacité du vin. Ces deux grandes familles géologiques du Beaujolais font du cépage chardonnay une véritable éponge à terroir. Et en fin de compte, cela se retranscrit à merveille dans le verre ! »

Vous parlez des différents terroirs qui caractérisent le Beaujolais ; est-ce que cette diversité s’est ressentie dans la dégustation ?

« La mosaïque géologique du Beaujolais s’est clairement révélée dans les verres. On a souvent tendance à simplifier le vignoble du Beaujolais en parlant de granite. Mais il y a tant de lieux-dits, de micro-terroirs et de textures de sol que cela change complètement la qualité intrinsèque des vins. L’altitude et l’exposition des crus vallonnés s’est notamment exprimée dans la dégustation. Je repense à « l’Héronde » par exemple, un très joli lieu-dit du cru Côte-de-Brouilly. Il est ressorti chez plusieurs vignerons ce matin, ce qui est bien la preuve que les terroirs marquent la qualité des vins. »

Gaëtan Bouvier, avez-vous eu des coups de cœur ?

« Oui, et plusieurs ! J’ai adoré le Domaine des Marrans à Fleurie, ou encore le Saint-Amour du Château des Bachelards. Le Moulin-à-Vent de Richard Rottiers m’a séduit quant à lui sur les Thorins, un magnifique terroir de Romanèche. J’ai aussi retrouvé le Château des Jacques, un grand classique. C’est comme écouter du Mozart : c’est toujours beau et bien fait ! Enfin le Domaine des Nugues, également sur Fleurie, m’a bousculé en dégustation par son incroyable puissance de concentration. »

Vous avez dégusté des vins ayant pris un peu d’âge, plus de dix ans pour certains. Qu’en avez-vous pensé ?

« Il faut sortir de l’idée que le Beaujolais est un vin qui se boit seulement jeune. Bien sûr, à première vue, le gamay a sur certaines cuvées cette capacité à retranscrire un caractère très aromatique. Il offre un fruité croquant et séducteur dans sa jeunesse.

Mais les vignerons vont aussi chercher une profondeur de terroir. Le gamay, quand il pondère et s’assagit avec le temps, développe d’incroyables caractères fumés sur les granites notamment. Pour moi ce sont là de grandes, grandes bouteilles, capables de rivaliser avec les plus beaux crus du monde. On peut alors sortir des habitudes gastronomiques des plats canailles. Et on peut partir par exemple sur des civets de la mer ou sur des travaux de cuisinier très élaborés.

Le Beaujolais, c’est aussi un grand vin gastronomique ! »

Quel rôle jouent les vins du Beaujolais sur une carte des vins ?

« D’abord, ils correspondent au goût des 25-40 ans, ce qui est une bonne chose pour l’avenir. En fait, la clientèle jeune apprécie les tanins assez délicats du gamay, son fruit, sa gourmandise. Il est vrai que le gamay offre une immédiateté que même les grands vins du Beaujolais sont capables de livrer.

Et puis aujourd’hui, dans le Beaujolais, il y a de plus en plus de diversité. En termes de vinification, par exemple, des philosophies très différentes se côtoient. On passe de vins très cadrés à ceux des élèves de Jules Chauvet par exemple, un peu plus « rock and roll ». Et puis la diversité s’exprime aussi en termes de terroirs. On a dix crus et autant de palettes incroyables. Et au sein de ces crus, on distingue encore des lieux-dits et des parcelles aux profils spécifiques.

C’est un éventail qui nécessite une vraie représentativité sur une carte des vins. Je pense que cette région viticole est redevenue un grand classique. C’est pourquoi aujourd’hui, les dix crus du Beaujolais, c’est un minimum requis sur une carte des vins. Et où que l’on soit dans le monde ! »

Qu’est-ce que le concours du Meilleur Sommelier du Monde ?

« C’est un concours d’excellence qui met en avant notre métier devant le monde entier. Il met en lumière des candidates et candidats. J’espère que cette année ce sera une candidate française qui sera lauréate, Pascaline Lepeltier, que l’on soutient.

Ce concours, c’est une formidable résonnance pour le métier de sommelier et pour tous les acteurs de la filière. Les vignerons avec lesquels nous travaillons ne sont pas seulement des fournisseurs. Ce sont eux qui font évoluer nos restaurants, nos maisons et nos cartes des vins. »

En tant que coach, si l’on peut dire, de la candidate française, comment l’aidez-vous à se préparer au concours ?

« Je n’aurais pas la prétention d’être coach ! Mais partager des connaissances et faire tout ce que je peux pour aider Pascaline, ça c’est certain ! Elle peut compter sur l’équipe de l’Union de la Sommellerie Française pour l’accompagner au maximum.

Nous la recevons ici à l’Institut Paul Bocuse. Ici, elle peut réaliser des travaux en toute sérénité, prendre le temps de moments d’échanges et de partage. On y réunit aussi tous les gens que l’on sait compétents pour l’aider, qu’ils soient cuisiniers, sommeliers ou maîtres d’hôtel. Il y a toute une équipe pour l’accueillir et faire en sorte qu’elle reparte avec un petit supplément. Que ce soit pour elle ou pour le concours. »


Pour en savoir plus sur la sélection des vins qui seront présentés en marge du Concours du Meilleur Sommelier à Paris en 2023, cliquez ici !

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Rencontre avec Laurent Derhé, sommelier

Les Vins du Beaujolais sont partenaires du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde, Paris 2023. A l’occasion de cet événement prestigieux, nous avons rencontré Laurent Derhé, Meilleur Ouvrier de France Sommelier (MOF) 2007 et Président de l’Association des Sommeliers Lyonnais et Rhône Alpes. Il nous donne son avis sur les vins d’exception du Beaujolais.

Entretien réalisé lors de la dégustation des Beaujolais d’Exception à l’Institut Paul Bocuse & Restaurant Saisons* – Ecully, Octobre 2022, en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023. La vidéo de l’interview de Laurent Derhé, sommelier, est disponible en fin d’interview.


Un mot sur la dégustation du jour en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde ?

« Aujourd’hui, l’objectif était de sélectionner des vins typiques de notre magnifique vignoble du Beaujolais, gamays et chardonnays. L’idée est de les présenter aux sommeliers du monde [durant la semaine du concours*]. Il nous faut donc avoir la sélection la plus représentative et qualitative possible, qui nous permette de montrer que ce vignoble est un grand vignoble. »

*Les vins sélectionnés seront présentés aux sommeliers venus du monde entier, en marge des épreuves du concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023.

Laurent Derhé, vos réactions suite à cette dégustation ?

« Ce qui nous a marqué tout d’abord, c’est qu’il y a une très belle qualité d’ensemble ! Évidemment, on connaît l’essor qualitatif actuel du Beaujolais, qui ne nous a pas rendu la tâche de sélection facile. Mais on a pu faire ressortir des cuvées assez modernes avec une certaine concentration. D’autres plutôt sur la fraîcheur, comme le gamay sait également le faire. Ou encore de beaux chardonnays typiques, sur la jeunesse. C’était une très belle journée de dégustation ! »

Des coups de cœur parmi ces Beaujolais d’exception ?

« J’ai souvenir d’un très très beau Chénas du Domaine Anita par exemple. Un vin sur la jeunesse, en 2020, et qui a parfaitement bien goûté. J’ai également aimé les vins de la famille Lardet, et quelques cuvées ayant pris un peu d’âge.

Dans le Beaujolais on a des vins qui vieillissent parfaitement bien, grâce à leur équilibre entre l’acidité et la maturité. Une fois de plus, on a pu le constater ce matin. Les beaux millésimes comme 2015, sur le grand classique Château des Jacques en Moulin-à-Vent par exemple, montrent encore une fois que les crus du Beaujolais vieillissent très bien. »

Le Beaujolais bénéficie d’une grande diversité de terroirs, de lieux-dits, de microclimats, de vignerons… L’avez-vous ressentie au travers de cette dégustation ?

« Aujourd’hui, on a vu tout ce que le Beaujolais pouvait nous offrir, avec ses terroirs hétérogènes, plutôt granitiques au nord et sablonneux au sud. On a vu néanmoins quelque chose de commun à tous ces vins. C’est l’élan de qualité qui est en train de prendre tout le vignoble et sa nouvelle génération.

Il n’est pas nouveau, il est en cours depuis 10, 15 ou même 20 ans. Mais depuis une dizaine d’années on constate un dynamisme global, avec des vinifications un peu plus modernes. Les vins sont un peu plus concentrés pour certains, alors que d’autres ont un boisé plus présent… Et néanmoins en filigrane, ces terroirs qui réapparaissent nettement, tendres ou plus massifs selon leurs spécificités. Toute cette richesse et cette diversité qu’offre le Beaujolais s’est effectivement révélée ce matin. »

Quelle est la place des Beaujolais en restauration ? Qu’apportent-ils de nouveau ?

« Ce qui est passionnant avec les vins du Beaujolais, c’est qu’en restauration ils peuvent s’adapter.

Certains vignerons font des vins tendres et souples. C’est le cas par exemple des Beaujolais et Beaujolais Villages que l’on a pu goûter ce matin, ou même de certains crus. Ils peuvent aller sur des déjeuners du midi, ou sur de la restauration estivale, à servir frais et croquants. D’autres nous offrent des vins de gastronomie un peu plus structurés, avec une puissance et une complexité très intéressantes.

Ils nous permettent, à nous, sommeliers, de faire des accords mets et vins très pointus. La fraîcheur qu’offre systématiquement le gamay et son équilibre parfait en font finalement un cépage extrêmement moderne, donnant des vins très adaptés à un repas.

Ce sont des vins de restauration, de gastronomie, et des vins de sommeliers. Et c’est notre rôle de les faire découvrir . En Beaujolais, il y a beaucoup de vignerons et autant d’identités différentes, dont nous avons plaisir à raconter les histoires ! »

Vous évoquiez tout à l’heure les vins blancs du Beaujolais ; qu’est-ce qui les distingue ?

« En Beaujolais, on a la chance d’avoir des blancs. Le chardonnay, ce cépage très présent en Bourgogne […], en Mâconnais ou sur la Côte Chalonnaise, il nous offre autre chose en Beaujolais. Une fraîcheur. Pas la fraîcheur chablisienne sur ces terroirs calcaires, mais une fraîcheur justement placée, qu’on a toujours en fin de bouche.

Le chardonnay avec ses notes classiques de pomme verte, un peu d’agrumes, ses notes d’aubépine ou de fleurs blanches : on vient chercher ça en Beaujolais ! C’est ce côté croquant, frais, équilibré et rafraîchissant, qu’on apprécie particulièrement en début de repas.

Certains vignerons font des cuvées avec un élevage légèrement marqué, qui quand il est bien fait et bien maîtrisé donne des vins plus opulents.

Quel que soit leur mode de production, on aime les chardonnays du vignoble du Beaujolais. On les apprécie pour l’équilibre, l’élégance ou encore la fraîcheur qui les caractérisent. »

Le Concours du Meilleur Sommelier du monde, qu’est-ce que c’est ?

« C’est l’occasion de regrouper le monde de la sommellerie et d’élire le Meilleur Sommelier du Monde au travers de différentes épreuves. Cela représente une soixantaine de pays participants. Il y a des quarts de finale, des demi-finales, une finale en public avec une pression incroyable… une véritable compétition sportive. Ça va être magnifique !

C’est aussi l’occasion de faire voir notre métier de la sommellerie au grand public et dans les médias. Nous avons la chance de montrer que c’est un beau métier de connaissances, de culture, de dégustation, où l’on partage le sens de la vie.

Et puis ce sera l’occasion de rencontrer du monde ! Les sommeliers viennent de l’autre bout de la planète, d’Asie, d’Afrique du Sud, des Amériques, d’Australie et d’Europe, bien sûr. L’occasion de partager et d’échanger pendant une semaine, en montrant ce qu’est la gastronomie française.

Le Beaujolais en fait partie, et on est fier qu’il soit présent pour ce grand événement. Pendant toute une semaine, Paris sera le cœur du système viticole mondial, de la restauration et de la sommellerie. C’est une chance pour nous, pour nos vignobles et pour le Beaujolais en particulier. »

Laurent Derhé, en tant que sommelier et membre de la Team France, comment accompagnez-vous la candidate française Pascaline Lepeltier ?

« La sommellerie lyonnaise est fière d’accompagner la candidate française pour la réussite dans ce concours. En tant que Président des Sommeliers Lyonnais, je suis extrêmement fier qu’elle nous représente !

Elle incarne le côté international de la sommellerie. Française, passionnée du Val de Loire, elle a une véritable expérience en France mais aussi désormais à New York. Elle représente aussi tout ce que la sommellerie moderne peut exprimer. C’est une femme, bien sûr, mais pas que… C’est surtout une grande sommelière qui va nous représenter !

Toute la sommellerie française est derrière elle ; alors on espère pouvoir l’accompagner jusqu’au bout, et on y croit ! »

Rencontre avec Laurent Derhé, sommelier

Pour en savoir plus sur la sélection des vins qui seront présentés en marge du Concours du Meilleur Sommelier à Paris en 2023, cliquez ici !

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Rencontre avec Philippe Faure-Brac, sommelier

Les Vins du Beaujolais sont partenaires du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde, Paris 2023. A l’occasion de ce prestigieux événement, nous avons rencontré Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992. En tant que président de l’Union de la Sommellerie Française, il s’exprime sur les vins d’exception du Beaujolais.

Entretien réalisé lors de la dégustation des Beaujolais d’Exception à l’Institut Paul Bocuse & Restaurant Saisons* – Ecully, Octobre 2022, en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023. Une vidéo de Philippe Faure-Brac, sommelier est disponible en fin d’interview.


« Je m’appelle Philippe Faure-Brac, je suis sommelier-restaurateur à Paris. Je suis président de l’Union de la Sommellerie Française (UDSF) et Meilleur Sommelier du Monde 1992. De ce fait, j’ai la charge de l’organisation, avec mon équipe, du prochain concours du Meilleur Sommelier du Monde. Rendez-vous du 7 au 12 février 2023 à Paris. »

Pouvez-vous nous dire un mot sur la dégustation d’aujourd’hui et l’objectif de cet événement ?

« L’événement d’aujourd’hui permet de faire une sélection parmi la densité de jolies productions des terroirs du Beaujolais et des appellations du Beaujolais.

Il y a les crus [du Beaujolais] mais également les appellations Beaujolais Villages et Beaujolais tout court. Le but est de choisir justement les meilleurs vins pour pouvoir avoir une représentativité qualitative. »

[Les vins sélectionnés seront présentés aux sommeliers venus du monde entier, en marge des épreuves du concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023.]

Vous avez pu déguster un grand panel de vins du Beaujolais ce matin. Qu’est- ce qui vous a le plus marqué ?

« J’ai dégusté un certain nombre de Beaujolais ce matin. Ce qui m’a marqué, c’est d’abord la qualité de l’ensemble. On a goûté beaucoup de vins qui étaient gourmands, friands, avec de la personnalité. Bien sûr, dans les crus, on a eu une identité plus forte. C’est un peu l’objectif. Vous savez que Moulin-à-Vent a un charme extraordinaire, Morgon a une expression qui lui est propre,… Il y a le côté très aromatique des Fleurie, l’élégance des Juliénas, la finesse des Brouilly, etc. C’est ce qui m’a le plus marqué ce matin lors de la dégustation. C’est l’identité des crus et la hiérarchisation qui est bien respectée dans ce qu’attendent les consommateurs. »

Philippe Faure-Brac, en tant que sommelier, avez-vous des coups de cœur parmi cette sélection ?

« Quand on déguste on a toujours des coups de cœur, et heureusement ! Par exemple, en Moulin-à-Vent, j’ai beaucoup apprécié Le Nid de la famille Lardet. C’est une très jolie cuvée dans le millésime 2020. (…) Et j’ai découvert un domaine à Régnié, que je ne connaissais pas, Philippe Viet, qui est vraiment dans le charme élégant du Régnié.

Et puis un classique que j’adore et que j’ai retrouvé en dégustation à l’aveugle, parce que tout était fait à l’aveugle, c’est le Morgon de Dominique Piron. Il y en a d’autres : le Château des Jacques qui est merveilleusement bien sorti. Le Château de la Chaize, quelle belle propriété, en Brouilly et en Côte de Brouilly.

Donc on a été gâté et les résultats sont là pour en témoigner. »

Vous disiez que Le Beaujolais bénéficie d’une grande diversité de sols, de terroir et de vigneron.ne.s. Est-ce que cela s’est ressenti ?

« C’est vrai qu’on a souvent une image globale du Beaujolais. Quand on rentre dans les crus, on s’aperçoit qu’effectivement il y a une identité propre à chacun. Et heureusement. Et ce que l’on perçoit, c’est que les vignerons laissent s’exprimer de plus en plus le parcellaire. [On se rend compte, par exemple] que Rochegrès (lieu-dit de Moulin-à-Vent), n’a pas le même goût qu’une autre parcelle. Il y a des affleurements de granite à des endroits, mais il n’y en a pas partout, etc. Et les altitudes différentes donnent une variante de température que l’on ressent aussi dans la fraîcheur des vins.

Tout ça, ce n’était pas aussi identifiable avant aujourd’hui. Ça l’est davantage maintenant. Mais je pense que les vignerons du Beaujolais ont intérêt à aller un peu plus loin dans cette démarche. »

Vous avez gouté des vins avec déjà un peu d’âge. On a souvent tendance à penser que les vins du Beaujolais doivent se boire jeunes. Quel est votre avis ?

« C’est vrai que quand on pense Beaujolais, on pense jeunesse, spontanéité, fruité, etc. Et on s’aperçoit qu’un certain nombre de vins sont d’abord élaborés spécifiquement pour la garde. Peut-être avec un peu plus de densité, un élevage un peu plus marqué. C’est le cas pour les crus d’une façon générale, pour certains crus plus particulièrement, et peut-être aussi pour certains millésimes. C’est la logique justement de la garde. Donc non, le Beaujolais n’est pas qu’un vin de fête et un vin à découvrir juste dans les premiers temps. Il peut même se révéler un très joli vin de garde en s’affinant, en se complexifiant. Et en allant d’ailleurs vers une dimension gastronomique plus affinée lorsqu’il prend un petit peu plus d’âge. »

Que pensez -vous des Beaujolais blanc ? Pourquoi choisir un chardonnay du Beaujolais et qu’a- t-il de spécial ?

« Alors le Beaujolais blanc existe. Et en plus, il y a du Beaujolais blanc en Villages, avec un distinguo gustatif. Pourquoi choisir un Beaujolais blanc ? Franchement, il y a plein d’autres vins dans la vie, sauf que l’on produit peu de blanc dans le Beaujolais. Et j’ai tendance à penser que les gens qui en font s’appliquent à le faire bon. Parce que justement, c’est une production qui est un peu marginale. Donc pour nous, sommeliers, c’est génial parce que les gens ne connaissent pas cette appellation en blanc. C’est la surprise, et la qualité est souvent au rendez-vous parce que les producteurs se concentrent pour faire ça. Et troisièmement, c’est un vin qui est aussi intéressant en terme de gastronomie. Donc les atouts sont là. »

Les vins du Beaujolais ont-ils leur place dans les grands restaurants ? Qu’ont-ils de spécifique, de différent ?

« Les vins du Beaujolais ont bien entendu leur place sur les cartes de restaurants, et de grands restaurants. La plupart d’entre eux d’ailleurs, et c’est peut-être à ça qu’on voit un grand restaurant, ont une diversité honnête, sincère, de ce qui se passe dans le vignoble. Et le Beaujolais fait partie intégrante du panorama viticole français et donc international.

Quand je voyage dans le monde, pour moi, s’il n’y a pas de Beaujolais sur une carte, je trouve que c’est un manque. C’est une façon peut être d’analyser le point de vue du sommelier et la façon dont il bâtit sa carte. Et on ne trouve parfois qu’un vin du Beaujolais. Et c’est souvent un Moulin-à-Vent ou un Morgon parce que ce sont les plus célèbres. Alors quand on commence à discuter avec certains sommeliers, qui justement trouvent des pépites, ils en proposent dans les autres crus. Et on s’aperçoit effectivement que le reste de la sélection hors Beaujolais est très bonne aussi. Donc pour moi, c’est presque un marqueur qui donne le “la”, quelque part, à la carte des vins. »

Pouvez-vous nous dire un mot sur le Concours du Meilleur Sommelier du monde ?

« Le concours du Meilleur Sommelier du Monde est organisé tous les trois ou quatre ans. Les épreuves sont gérées par le Comité technique mondial. Le pays hôte, que je représente pour le prochain concours en 2023, la France, organise l’ensemble de l’événement. Donc c’est un travail colossal et je remercie l’interprofession du Beaujolais de nous accompagner dans cette aventure. Parce que sans les partenaires, le vignoble, l’implication de la filière, on ne pourrait pas aller au bout de l’aventure.

Le concours, c’est 63 pays, 1 semaine de compétition, et 1 seul Meilleur Sommelier du Monde. Nous, en France, on a choisi d’être représentés pour le concours de février 2023 – et parce qu’elle a gagné la sélection- par Pascaline Lepeltier. On espère aller bien entendu au bout de l’aventure avec elle. En tout cas, on met tout en œuvre, et tous les pays le font, pour accompagner notre candidate. Cette belle manifestation met en valeur le métier et pas simplement le gagnant. Ce qui doit effectivement prédominer et ce qui doit faire gagner, c’est l’ensemble de la profession à travers le monde. Ce concours doit donner envie aux gens et finalement susciter des vocations. Je pense que c’est vraiment ça le message. »

Philippe Faure-Brac, en tant que sommelier et président de l’UDSF, comment vous préparez-vous à accueillir cet événement ?

« En tant que président de l’UDSF, je me prépare avec mes troupes, parce qu’on est nombreux. C’est une confédération. Il y a 23 associations dans différentes régions. On se prépare communément à accueillir [les sommeliers de partout dans] le monde. Donc, ça veut dire mettre en place une structure, un programme, des événements. On va démarrer au Quai d’Orsay, pour le symbole de la France qui accueille le monde, et on termine à Paris la Défense Aréna. Entre temps, l’Hôtel de Ville de Paris, la région, le pays, voilà ce qu’on souhaite montrer. Cet événement concerne non seulement l’équipe d’organisation, mais surtout l’ensemble des métiers de l’hôtellerie et de la restauration. L’ambition suprême, c’est de toucher l’ensemble des Français qui doivent être heureux et fiers d’accueillir ce concours du Meilleur Sommelier du Monde. »

Vous avez remporté la compétition du Meilleur Sommelier en 1992, quel souvenir gardez-vous de cette victoire ?

« J’ai gagné ce concours en 1992, et j’ai presque l’impression de le revivre tous les jours, tellement c’était intense. On a l’impression d’être dans une sorte de bulle et de couloir dans lequel on voit la lumière au fond. J’avais vraiment cette impression-là, comme si j’avançais dans la lumière. 

Le concours m’a permis à la fois d’aller plus loin dans mon cheminement personnel, au-delà même de l’aspect professionnel, bien entendu. Et il m’a permis aussi de continuer à faire rayonner le métier parce que c’est aussi ça l’objectif. On devient, quand on gagne, un ambassadeur d’excellence finalement. C’est comme ça qu’on se positionne dans notre métier. Et comme je le dis souvent, on ne peut gagner ce concours qu’une fois dans sa vie. On fait partie ensuite de cette famille. Nous en sommes à seize, donc le prochain, c’est le dix-septième. Mais on nous demande presque de regagner ce titre tous les jours, donc on essaye d’être le plus performant possible. »


Pour en savoir plus sur la sélection des vins qui seront présentés en marge du Concours du Meilleur Sommelier à Paris en 2023, cliquez ici !

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Vins d’exception du Beaujolais : la sélection pour le Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023

Concours Meilleur Sommelier 2023 Sélection des vins du Beaujolais

Partenaire du Concours du Meilleur Sommelier du Monde, le vignoble du Beaujolais aura la chance de présenter ses cuvées d’exception. A Paris en février 2023, c’est toute la sommellerie internationale qui pourra déguster ces cuvées sélectionnées par un jury d’excellence.

Mais comment sont choisis ces vins ? Retour en vidéo sur cette exigeante dégustation.

Un jury d’excellence pour sélectionner 41 vins d’exception du Beaujolais

A l’occasion du partenariat des vins du Beaujolais avec le Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023, trois grands sommeliers français ont pu apprécier les plus belles cuvées du vignoble. Parmi ces vins d’exception, 41 seront présentés aux meilleurs sommeliers de la planète lors de la semaine d’épreuve du concours.

Pour en savoir plus sur le Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde 2023, lisez l’article de blog dédié.

Afin de réaliser cette sélection qualitative, trois sommeliers de renom se sont prêté à l’exercice de la dégustation. Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992 et président de l’Union de la Sommellerie Française, Laurent Derhé, Meilleur Ouvrier de France Sommelier (MOF) 2007 et Gaëtan Bouvier, Meilleur Sommelier de France 2016 et Meilleur Ouvrier de France Sommellerie (MOF) 2022.


« Aujourd’hui, l’objectif était de sélectionner des vins typiques de notre magnifique vignoble du Beaujolais, sur les gamays et les chardonnays, pour les présenter aux sommeliers du monde et […] montrer que ce vignoble est un grand vignoble. »

Laurent Derhé, Meilleur Ouvrier de France (MOF) Sommellerie 2007

Vidéo : les sommeliers s’expriment sur la sélection de vins du Beaujolais

C’est à l’Institut Paul Bocuse, à Ecully (Rhône – France), que s’est tenue au mois d’octobre 2022 cette dégustation. L’Institut Paul Bocuse abrite par ailleurs le restaurant Saisons*, une étoile au guide Michelin. Et pour l’occasion, les lieux ont été le théâtre de ce grand moment de dégustation. Les jurés ont d’abord sélectionné la quarantaine de cuvées qui auront l’honneur d’être dégustées par l’élite de la sommellerie mondiale. Puis, ils ont livré leurs impressions devant nos caméras.

Les sommeliers Philippe Faure-Brac, Laurent Derhé et Gaëtan Bouvier. Ils s’expriment sur les vins du Beaujolais dégustés en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde, Paris 2023.


C’est donc une belle journée de dégustation et de sommellerie qui s’est tenue autour des vins du Beaujolais. Preuve, une fois de plus, que ces vins d’exception ont leur place sur les tables gastronomiques du monde entier.

Les Vins du Beaujolais, partenaire officiel du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde Paris 2023. Cliquez ici pour en savoir plus !

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Bienvenue en Beaujonomie lance la saison estivale !

Chaque année, le troisième week-end du mois de juin, Bienvenue en Beaujonomie revient ! Cet évènement placé sous le signe de la convivialité promet de belles tablées bistronomiques autour des vins du Beaujolais.  

Bienvenue en Beaujonomie, le festival de la Beaujonomie

Organisé par Inter Beaujolais et soutenu par Destination Beaujolais, le festival Bienvenue en Beaujonomie a lieu chaque 3ème week-end de juin depuis 2019. Et chaque année, ce sont une cinquantaine de maisons, domaines et collectifs de producteurs qui vous ouvrent ainsi leurs portes !

Contraction de Beaujolais et de gastronomie, la Beaujonomie est un art de vivre et surtout de recevoir. C’est pourquoi chaque année, nous la célébrons à l’occasion du festival Bienvenue en Beaujonomie ! Le principe est simple : apprécier un repas de chef tout en dégustant les vins du vigneron qui vous reçoit à sa table.

C’est aussi le moment de (re)découvrir le terroir beaujolais, d’échanger avec les producteurs et de profiter d’un moment de convivialité dans un cadre champêtre.

Déjeuner au Clos Sauvage avec La Dama
Un chef (La Dama), une vigneronne-musicienne (Clos Sauvage), des convives ! © Vins du Beaujolais / Jonas Jacquel

Un week-end autour du partage

Bienvenue en Beaujonomie, c’est le partage du vin tout d’abord ! Dégustez des vins de caractère et des vins d’exception et vivez une rencontre privilégiée avec des vignerons passionnés. Vin nature, vin biologique, biodynamie, agroécologie ou encore respect de la tradition : il y en a pour tous les goûts ! Laissez votre hôte vous faire part de son travail et de sa philosophie !

Ensuite, le partage du plat. Et c’est un chef qui régale ! Il peut être membre du réseau des Bistrots Beaujolais, passionné de vins, ou encore le cordon bleu du domaine. Quoi qu’il en soit, il saura vous concocter de savoureux accords mets et vins. Cuisine du monde, gastronomie locale, ou encore menu étoilé : là aussi, il y a du choix !

Et pour finir, le partage de la table ! Bienvenue en Beaujonomie, c’est un accueil chaleureux dans les maisons et domaines du beaujolais. Mais ce sont aussi des moments de convivialité avec des amateurs venus de toutes parts. Alors, prêts à rencontrer vos voisins de table ?

Tout au long de ce week-end, vous profiterez bien évidemment de la beauté des paysages et de la richesse du territoire du Beaujolais, « Géoparc Mondial UNESCO » !

Bienvenue en Beaujonomie au Château de Vaux, les vins Yannick de Vermont
La Beaujonomie, c’est une rencontre ! © Vins du Beaujolais / Jonas Jacquel, Château de Vaux

Bienvenue en Beaujonomie et ses animations dans le vignoble

Chaque maison et domaine façonne son programme pour vous faire vivre une expérience unique. Vous trouverez ainsi dans chaque lieu une activité différente autour de l’univers du vin. Balade botanique, dégustation en cave, escape game, jeux, théatre, concert, … Ils ont tous leur petit plus !

Et pour poursuivre l’expérience, rendez-vous sur l’une des animations proposées en marge des repas. Vous composerez votre week-end en choisissant parmi des activités dans tout le vignoble : balades, marchés, concerts ou encore parcours de dégustation…


INFOS PRATIQUES

  • Dates : le troisième week-end du mois de juin (repas le vendredi soir, et le samedi et dimanche midis et soirs) + des animations tout le week-end
  • Lieu : dans tout le vignoble du Beaujolais, chez les 50+ caves, domaines et maisons participants
  • Infos et billetterie : sur le site bienvenue-en-beaujonomie.fr
  • Et pour restez informé des actus du festival et de l’ouverture des réservations, abonnez-vous à la newsletter !

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Bienvenue en Beaujonomie : la bistronomie en Beaujolais

Les 2, 3 & 4 juillet 2021, on vous donne rendez-vous pour tout un week-end de festivités ! C’est l’occasion de prendre part à de belles tablées beaujonomiques et des discussions avec les domaines et maisons du Beaujolais. Le concept : partagez un moment autour de la même table chez un vigneron de votre choix pour un repas bistronomique chic et décontracté. On vous promet des instants chaleureux mêlant rencontres, belles histoires, vin, cuisine et découvertes du vignoble !

Ambiance néo-bistrot dans les domaines & maisons du Beaujolais

Le festival Bienvenue en Beaujonomie invite les curieux et les amoureux de vins et de gastronomie du Beaujolais à (re)découvrir pendant tout un week-end les Beaujolais de Caractère et d’Exception, qui se déclinent en rouges, blancs, et rosés. Différentes animations sont proposées, allant de la découverte du vignoble à la dégustation dans la cave d’un vigneron, en passant par un jeu d’énigmes, une balade en 2CV ou encore un concert. Ce week-end beaujonomique réunit de nombreux domaines & maisons du Beaujolais qui ouvrent leurs portes pour l’occasion.

Comment s’inscrire pour Bienvenue en Beaujonomie ?

Rendez-vous sur le site bienvenue-en-beaujonomie.fr pour sélectionner le vigneron avec lequel vous souhaitez vous attabler. Chaque domaine & maison façonne son propre programme en invitant dans sa cuisine un chef (ou en concoctant lui-même le repas si c’est un vrai cordon bleu). Petit plus, chaque domaine propose sa propre activité pour vous faire vivre le temps d’une journée son quotidien à la propriété. Vous découvrirez ainsi une cuisine beaujonomique à base de produits frais dans une atmosphère chic et décontractée. Apéritif sous une tonnelle, repas dans une cave, pique-nique dans les vignes : il y en aura pour tous les goûts ! On vous attend pour ce moment de partage entre amateurs d’ici et d’ailleurs, agrémenté bien sûr de magnums de Beaujolais sélectionnés pour l’occasion.

Les off au cœur des appellations du Beaujolais

Bienvenue en Beaujonomie, c’est aussi des animations en plein air pendant tout le week-end ! Chacune à leur façon, les appellations du Beaujolais célèbreront la Beaujonomie et vous accueilleront pour des moments de convivialité au cours de balades dans le vignoble, de spectacles et de dégustations avec les vignerons du Beaujolais.

Infos pratiques

  • Dates : vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juillet 2021 (repas midis et soirs + animations dans les appellations toute la journée)
  • Lieu : en Beaujolais, de Saint-Amour au nord à l’Arbresle au sud
  • Inscription sur le site bienvenue-en-beaujonomie.fr

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Le Marathon International du Beaujolais

En raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, les manifestations qui entourent l’arrivée des Beaujolais Nouveaux risquent d’être fortement perturbées. Néanmoins, il est important de les présenter car ces événements font partie intégrante de la tradition du vignoble Beaujolais

Chaque année on compte les jours avant l’arrivée des Beaujolais Nouveaux, ce fameux 3ème jeudi de Novembre. Chaque année, pour beaucoup d’entre nous, c’est un peu la course à qui trouvera LA bonne bouteille pour accompagner l’apéritif entre amis qu’on attend avec impatience. Mais ces jours-ci, il y en a qui courent plus que d’autres !

Une manifestation au top

Depuis 12 ans, le Marathon International du Beaujolais Nouveau fait partie intégrante des festivités phares liées à la sortie des fameux vins primeurs, au même titre que les Sarmentelles de Beaujeu, le Beaujolais Gourmand de Tarare ou encore la fête du Nectar nouveau à Belleville par exemple.

Elle appartient aussi au top 20 des courses les plus fréquentées parmi plus de 6000 référencés en France ! 65 nations y participent. C’est le plus grand événement sportif du Beaujolais.

La course pendant les festivités


Sur la ligne de départ, une foule bigarrée attend le coup d’envoi. En première ligne les pros sont en tenue, derrière des amateurs entraînés, plus loin des lapins roses, des abeilles aux cheveux longs, des vaches sautillantes.

En tout, plus de 15 000 coureurs dans les starting blocs pour le grand marathon de 42km195 (c’est la distance règlementaire d’un marathon), le semi-maraton ou la « petite » course de 12 km quand même !

Ils cheminent entre vignes et châteaux, traversant 12 villages selon un parcours labellisé par la Fédération Française d’Athlétisme, rien que ça !

Sur la route, des ravitaillements sportifs et festifs sont proposés aux coureurs. La foule qui les accompagne en bord de route les rebooste à sa façon avec force encouragements, chansons et musiques.

Les festivités autour des courses


Quand les coureurs sont au repos, place à la fête et à la convivialité, comme souvent en Beaujolais. Le pot de bienvenue et la Pasta Party ouvrent les festivités, suivis le lendemain par la Nuit du Marathon au cours de laquelle on mange et on déguste des Beaujolais Nouveaux bien sûr mais c’est aussi le moment attendu du baptême des nouveaux marathoniens. Après quoi la musique anime la fête jusqu’au bout de la nuit, histoire de fêter ensemble, les belles courses du jour et les Beaujolais Nouveaux comme il se doit.

Un marathon à consommer sans modération !

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Les Sarmentelles, la fête du vin « nouveau »

En raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, les manifestations qui entourent l’arrivée des Beaujolais Nouveaux risquent d’être fortement perturbées. Néanmoins, il est important de les présenter car ces événements font partie intégrante de la tradition du vignoble Beaujolais

C’est la grand-messe du Beaujolais, l’événement-phare du vignoble : la sortie des Beaujolais Nouveaux.

La première mise en commercialisation de ces vins primeurs remonte à 1951, mais c’est en 1985 que sa sortie le troisième jeudi de novembre a été entérinée par décret.

Quatre ans plus tard, la première édition des Sarmentelles de Beaujeu voyait le jour.

Beaujeu mis à l’honneur


L’ancienne capitale du Beaujolais -qui a donné son nom au vignoble sous l’impulsion des sires de Beaujeu- se devait, plus que toute autre commune, de célébrer cette grande fête du Beaujolais.

On décida à Beaujeu de démarrer les festivités le troisième mercredi de novembre et de les poursuivre sur cinq jours, jusqu’à la fin du week-end suivant. Dès la première édition un millier de personnes s’était rendu sur place. C’est donc dans le cœur historique du Beaujolais qu’est organisée la mise en perce au douzième coup de minuit.

Un événement de partage renouvelé chaque année


Les organisateurs rivalisent d’imagination pour que l’événement soit toujours plus spectaculaire d’année en année. La percée marque ainsi le coup d’envoi d’une nuit rythmée par le partage et la convivialité.

Lors de cette petite semaine de festivités, soirées à thèmes, défilé aux flambeaux et dégustations sont proposés aux visiteurs.

Les amateurs de Beaujolais les plus passionnés peuvent profiter de l’occasion pour être intronisés « Compagnons du Beaujolais » par la confrérie du même nom.

Plus de 300 bénévoles se mobilisent pour faire de la sortie des Beaujolais Nouveaux une expérience inoubliable et pour mettre sur pied une fête à la mesure de l’événement.

Car on vient du monde entier pour assister à ce rituel. Les amoureux des Beaujolais Nouveaux aiment à être les premiers à pouvoir le déguster, pour y déceler en avant première ses arômes typés de fruits.

Pour ceux qui se poseraient la question, les Sarmentelles font référence aux sarments, le bois de la vigne.