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Rencontre avec un Bistrot Beaujolais : Les Sardignac

Vincent Solignac est à la fois acteur, scénariste pour le théâtre et la télévision, et gérant du restaurant et bar à vin Les Sardignac. C’est avec sa fille Justine qu’il fait tourner ce restaurant situé en face du théâtre des Folies Bergères ouvert il y a 8 ans. Nous les avons rencontrés !

Le restaurant en quelques mots

 « C’est un bar à vin où se retrouvent les copains, les spectateurs du théâtre des Folies Bergères, … Bref, un bar à Paris ! », d’après Vincent.

Vous en quelques mots

Vincent nous le dit sans détour : « Je ne me considérerai jamais comme un professionnel de la restauration. Je suis plutôt un amateur. Un amateur éclairé et passionné ! »

Pour Justine aussi c’est une histoire de passion ! « La cuisine m’a toujours plu. J’ai été formée à l’école hôtelière, puis j’ai travaillé 5 ans avant d’avoir l’envie d’ouvrir mon propre restaurant. 2020 n’était pas la meilleure année, alors j’ai rejoint mon père qui cherchait un chef ! L’objectif, à terme, c’est de reprendre la direction. »

« Je suis plutôt un amateur. Un amateur éclairé et passionné ! »

Vincent Solignac

Le propriétaire du restaurant Les Sardignac, Vincent Solignac, et sa fille Justine, en cuisine

Vos spécialités

« Les Sardignac est connu pour le Croq’gouda aux truffes de mon père. Quant à moi, je fais une cuisine de saison avec des produits frais, inspirée de voyage : des bases françaises mêlées de goûts d’ailleurs (Grèce, Italie…). »

Un accord mets et vin du Beaujolais

Cette fois c’est Vincent qui nous répond : « L’évidence, c’est un Moulin-à-Vent ou un Saint-Amour bien charpenté avec un Croq’gouda aux truffes. Ou alors un Beaujolais plus léger avec une Patate douce aux épices. On peut même marier un Œuf croustillant aux caviars avec un gamay extrêmement léger et fruité. »

Patate douce aux épices accompagnée d'un Morgon des Vignobles Bodillard.
Patate douce aux épices accompagnée d’un Morgon des Vignobles Bodillard.

Un ou des vigneron(s) « coup de cœur »

« Il faut citer Marcel Lapierre, le Beaujolais lui doit beaucoup. J’aime aussi le Domaine Jean Foillard, les Vignobles Bodillard avec la cuvée Alexia, mais aussi la famille Guignier… »

Votre attachement au Beaujolais ?

« Le Beaujolais est un vrai bon vin et il faut absolument le réhabiliter, rééduquer le palais des clients, notamment sur les crus parce qu’il y a vraiment de très belles choses. »

« Le jour de la sortie des Beaujolais Nouveaux, nous proposons une soirée « Beaujolais Anciens » pour que les gens comprennent ce que c’est que le Beaujolais. Nous proposons bien sûr un ou deux Beaujolais Nouveaux. », nous explique Justine.

Vincent rajoute : « Cette soirée c’est aussi l’occasion de sortir les crus dont le « Moulin d’Avant », que nous vendons le lendemain sous le nom de « Moulin d’Après ». »

Magnum de Moulin-à-Vent du Domaine des Maisons Neuves sur le comptoir des Sardignac.
Magnum de Moulin-à-Vent du Domaine des Maisons Neuves sur le comptoir des Sardignac.
Les œufs mayonnaise aux caviars du restaurant Les Sardignac.
Les œufs mayonnaise aux caviars du restaurant Les Sardignac.

Les Sardignac – Restaurant et Bar à vin

27 rue Richer 75009 Paris

09 83 62 81 97

Site internetFacebookInstagram

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Rencontre avec un Bistrot Beaujolais : Chez Marcel

Pierre Cheucle du Bistrot Beaujolais Chez Marcel

Le restaurant en quelques mots

Le restaurant Chez Marcel se situe à une encâblure du Jardin du Luxembourg, dans le VIème arrondissement de Paris. Il se revendique bouchon Lyonnais depuis 1957. C’est Marcel Laplace, propriétaire du restaurant de 1956 à 1964 qui lui a donné son nom. Beaujolais d’origine, il a fait de Chez Marcel un bouchon avec une belle carte de vins du Beaujolais.

L’affaire passe de main en main jusqu’en 2013 où Pierre Cheucle, un Stéphano-lyonnais passé par chez Paul Bocuse, achète le restaurant. Il décide de perpétuer la tradition dans cet établissement aux allures de musée à la gloire de la gastronomie lyonnaise et du Beaujolais. Rencontre avec cet amoureux du Beaujolais.

Vous en quelques mots

Pierre Cheucle, à droite, est propriétaire du restaurant Chez Marcel.

Pierre Cheucle, tout le monde s’accorde à le dire, est un homme chaleureux, généreux, à l’image de sa cuisine.

Pierre Cheucle, à droite, propriétaire du restaurant Chez Marcel. Et Vincent Doye, à gauche, responsable Beaujolais.

« J’ai grandi avec une certaine culture des restaurants. Après des études de commerce, l’appel de la cuisine a été le plus fort et je me suis lancé à l’âge de 26 ans en travaillant à la Brasserie de l’Est de Paul Bocuse. Puis j’ai tapé à la porte de Pierre Gagnaire qui m’a envoyé à Londres et j’ai ensuite eu la chance de travailler au Bristol. Au bout d’un moment, j’ai voulu avoir mon propre restaurant, et c’est là que je suis tombé sur le bistrot Chez Marcel. »

Vos spécialités

« La carte n’a pas tellement changé depuis 1956. Je dirais le carpaccio de cochon, mais aussi le coq au vin, les quenelles, la tarte aux pralines… »

Un accord plat et vin du Beaujolais

« Les Beaujolais en général vont avec beaucoup de choses ! »

Un vigneron « coup de cœur »

« Juste après le premier confinement, dès qu’on a pu faire plus de 100km, j’ai mis un matelas dans mon camion pour faire la connaissance des vignerons du Beaujolais. J’ai rencontré l’équipe du Domaine des Granits Dorés qui font un Juliénas qui s’appelle Marcel’s, et que j’ai aujourd’hui à la carte. Je ne pouvais pas faire autrement ! »

« J’ai aussi adoré Thillardon où j’ai été très bien accueilli. C’était hyper bon. Le pressurage se fait avec un vieux pressoir en bois, je trouve ça génial. »

Pierre Cheucle a écrit un ouvrage pour raconter l’histoire mouvementée du bistrot Chez Marcel.
Chez Marcel, une capsule temporelle où l’on se sent tout de suite comme à la maison.

Pourquoi avoir rejoint les Bistrots Beaujolais ?

« On est un bouchon avec une forte identité lyonnaise et on s’attache à avoir tous les crus du Beaujolais à la carte. Et j’ai même deux Beaujolais blancs. Donc rejoindre les Bistrots Beaujolais, c’était naturel. »

Un anecdote au restaurant

« D’après mes recherches, la première preuve écrite de l’existence d’un bistrot à l’emplacement de Chez Marcel date de 1919 (il s’appelait alors le Petit chez Soi). En 2019, j’ai donc décidé de fêter le centenaire. »

« On a bloqué la rue et réuni 650 personnes pour un casse-croûte géant. Il y avait une fanfare, des majorettes… et bien évidemment, Marcel Laplace ! »

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Rencontre avec un Bistrot Beaujolais : Le Perroquet

Laurent Cayla, propriétaire du restaurant, et Nadia

Le restaurant en quelques mots

Le Perroquet se situe à Paris, dans le 13ème arrondissement. Le restaurant a su rapidement se faire une place dans le quartier, entre la Place d’Italie et le Jardin des Plantes. Les clients ne viennent pas par hasard : il savent qu’ils y trouveront une cuisine de bistrot bien faite avec des produits de grande qualité.

« Un bistrot à vins chaleureux, avec beaucoup de vins du Beaujolais, et une belle fête des Beaujolais Nouveaux ! »

C’est Laurent Cayla, le propriétaire, qui nous reçoit pour parler de son restaurant, qu’il achète en 2017. Après une trentaine d’années à travailler dans les brasseries de Paris, cet amoureux du terroir décide de se tourner vers un lieu à taille humaine, afin de retrouver une ambiance chaleureuse et un contact simple avec les clients.

Vous en quelques mots

« Je suis tombé dans la restauration quand j’étais petit puisque mes parents étaient restaurateurs. J’ai fait une école hôtelière avant de travailler en cuisine chez Michel Rostang. A 24 ans, je suis passé en salle. J’ai ensuite été responsable ou gérant de plusieurs brasseries dont le Réveil Samaritain, où j’ai obtenu la Bouteille d’Or en 2006. » raconte Laurent Cayla.

Laurent Cayla, propriétaire du restaurant, et Nadia
Laurent Cayla, propriétaire du restaurant, et Nadia ©T.Olphe-Galliard
C’est le chef Hugo Tarral qui officie en cuisine ©T.Olphe-Galliard

Vos spécialités

« Ici on est spécialisés dans la viande d’Aubrac et les plats aveyronnais. Je suis très attentif au choix de mes produits que je vais chercher pour la plupart en Aveyron, où j’ai noué des liens solides avec de nombreux producteurs.

Comme j’ai vécu en Aveyron, je connais du monde et j’y achète presque toutes les vaches sur pied. Avec cinq copains restaurateurs, on s’est équipés d’un camion et tous les dix jours, l’un d’entre nous va chercher la viande qu’un ami boucher nous prépare là-bas. On en profite aussi pour rapporter les fromages, la volaille… » précise le restaurateur.

Un accord plat et vin du Beaujolais

« Une saucisse aligot et un Saint-Amour de Rémi Benon. Ou alors un Morgon Vieilles Vignes de Laurent Thévenet. »

Vos vignerons « coup de cœur »

« Thierry Lafond, Laurent Thévenet et Rémi Benon. Ça fait plus de vingt ans qu’on travaille avec eux. Et d’ailleurs on doit aller leur rendre visite bientôt..! »

Détail de la salle au Bistrot Beaujolais Le Perroquet ©T.Olphe-Galliard
L’accord met-vin du Perroquet : saucisse-aligot et Morgon ©T.Olphe-Galliard

Votre attachement au Beaujolais

« C’est l’amour du vin ! Les Beaujolais, ce sont des vins faciles à boire qui se marient avec pratiquement tous les plats ». C’était donc une évidence pour cet amateur de Beaujolais de rejoindre le réseau des Bistrots Beaujolais.

Un anecdote au restaurant

« Il y en a beaucoup… Mais je me souviens en particulier d’un « paquito » sur la paille en pleins Beaujolais Nouveaux, de l’extérieur jusqu’à l’intérieur du restaurant..! »

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Des Beaujolais : de l’apéritif au dessert !

Tout au long du repas, les Beaujolais de caractère viennent accompagner tous vos types plats grâce à leurs profils aromatiques diverses. Ils se déclinent en blanc, rouge et rosé pour s’accorder avec toutes les papilles. Avec leurs palettes de saveurs variées, vous trouverez sans nul doute la bouteille parfaite pour accompagner chacun de vos plats ! Et ce, de l’entrée jusqu’au dessert. Lisez plutôt…

Le Beaujolais et le Beaujolais Villages


Ces deux appellations phares du Beaujolais accompagnent à la perfection les spécialités culinaires de la région. Tendres et peu tanniques, ces vins iront aussi flatter les plats traditionnels revisités comme des brochettes d’andouillette marinée à la moutarde ou encore une fricassée de poulet forestière.

Plus étonnant encore, leur légèreté se marie avec du poisson cru et des fruits de mer froids. Vous pourrez donc servir une terrine de noix de St-Jacques, un tartare de saumon, un sashimi de thon, ou bien des makis et des sushi avec un Beaujolais ou un Beaujolais Villages. Surprise garantie auprès de vos invités !

Ces appellations adorent aussi le fromage. Elles apporteront des notes fruitées au Brillat-Savarin, au Saint-Marcellin et au Camembert rôti.

Le Chiroubles, le Fleurie et le Saint-Amour


Dans leur belle diversité, ces trois appellations offrent une structure gourmande et fruitée qui s’accorde parfaitement avec la cuisine de grand-mère. Pour un repas du terroir, où les recettes à l’ancienne sont à l’honneur, ce sont les crus parfaits !

Ces crus « tendres » apporteront de la fraîcheur à une ballotine de poulet basquaise, une volaille fermière, une blanquette de veau à la thaï ou un cassoulet de pesto.

Pour terminer le repas, un Chiroubles, un Fleurie ou un Saint-Amour accompagneront avec délicatesse une exquise tatin aux mangues.

Le Brouilly, le Côte de Brouilly, le Juliénas et le Régnié


Ces appellations du Beaujolais se caractérisent par une belle structure. Par conséquent, ce sont des vins qui appellent une cuisine efficace pour se révéler. Leur fruité intense aux notes épicées est parfait pour sublimer un Mont d’Or rôti , un poulet de Bresse aux morilles ou un burger veggie.

En été, ce sont les compagnons des salades composées provenant des quatre coins de la France : niçoise, vosgienne, franc-comtoise, lyonnaise, gersoise ou provençale !

Pour le plateau de fromages, ces crus appellent du Gouda, du Cheddar, du Saint-Félicien et de la Tomme de Savoie.

Le Chénas, le Morgon et le Moulin-à-Vent


Ces appellations du Beaujolais se distinguent par des arômes marqués de fruits rouges bien mûrs. Avec l’âge, ils se parent de notes épicées et boisées. Il faudra donc les accorder avec des viandes de caractère.

Un magret de canard, une côte de bœuf ou un pulled pork épateront vos papilles si vous les dégustez avec l’un de ces vins au bouquet racé !
Alors à vos fourneaux !

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Dans le Beaujolais, les vignes sont héroïques !

Avez-vous déjà remarqué ces vignes qui dévalent les pentes des coteaux du Beaujolais ? Ces paysages exceptionnels confèrent non seulement un charme unique à la région, mais ils ont surtout donné naissance à une  «viticulture héroïque » typiquement beaujolaise. Pourquoi « héroïque » ? Parce qu’il faut une bonne dose de courage pour travailler sur ces pentes. Difficile mais passionnant aux dires des viticulteurs eux-mêmes. Après la lecture de cet article, vous ne verrez plus les vignobles du Beaujolais comme avant…

Cultiver des vignes en pente, quelle idée !


Les paysages du Beaujolais se distinguent par leurs vignes cultivées dans un alignement parfait suivant les courbes des monts et collines. Vous vous demandez certainement pourquoi les vignerons ont eu l’idée de cultiver des vignes en coteaux ? Et bien, tout simplement parce que le relief a un impact sur le développement du raisin et à plus d’un titre !

Tout d’abord, l’ensoleillement est plus présent sur les hauteurs qu’en plaine. Les rayons du soleil ont moins d’obstacles à franchir et peuvent directement atteindre les vignes. Et les vignes adorent les bains de soleil ! Ces petits moments de douceur favorisent un bon équilibre entre le sucre et l’acidité des raisins. Ce qui produit des vins tendres et goûteux à la fois.

Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle les vignerons bravent les inclinaisons parfois extrêmes du Beaujolais. Il faut savoir que le ruissellement de l’eau sur les pentes est particulièrement avantageux pour le raisin. Grâce à elles, l’eau n’a pas le temps de s’infiltrer dans le sol, elle dégringole jusqu’en bas. Elle se contente alors d’hydrater les baies juste ce qu’il faut !

Ce qui est parfait, car trop d’humidité nuit à la vigne. Elle augmente les risques de maladie, rend les traitements contre les nuisibles moins efficaces et empêche les raisins de s’imprégner pleinement des saveurs du terroir. L’héroïsme des ceps les protège donc et leur assure ainsi un développement optimal.

Un travail minutieux nécessaire pour l’épanouissement des vignes héroïques


Les vignerons du Beaujolais sont audacieux, courageux et tenaces. Tous les travaux de la vigne de septembre à août, doivent ainsi se faire manuellement, petit à petit, parcelle par parcelle. En dehors des vendanges, la plupart du temps, le viticulteur s’occupe seul de ces travaux : taille, relevage, ébourgeonnage, désherbage, labour… Il met en œuvre les meilleures conditions pour l’épanouissement de ses raisins sur des pentes récalcitrantes. Héroïques, les viticulteurs le sont aussi !

La mention « Viticulture héroïque »

Les rangs de vignes en coteaux couvrent les monts du Beaujolais à une altitude moyenne de 300 mètres, avec des sommets qui culminent à plus de 600 mètres d’altitude. Le Beaujolais, aux côtés d’autres vignobles de la Région Auvergne Rhône-Alpes comme celui de Côte-Rôtie mais aussi ceux de Banyuls-Collioure, de la Vallée d’Aoste, du Piémont, du Douro et d’autres régions viticoles mondiales, est adhérent au Centre de Recherches d’Études et de Valorisation de la Viticulture de Montagne et en forte pente (CERVIM). Ce type de viticulture est qualifié de viticulture héroïque car l’implication et l’effort de l’homme sont accentués par la difficulté imposée par la montagne. Elle se pratique à des altitudes de plus de 500 mètres ou sur des fortes pentes de plus de 30 % (seuil défini par le CERVIM pour caractériser la viticulture dite « héroïque »). Les enjeux sont multiples : culturels, écologiques et paysagers. Le travail du vigneron est ici exalté. 8 900 parcelles en « pentes extrêmes » (plus de 30 %) représentent près de 3 000 hectares au total. Quincié-en-Beaujolais est le village le plus « pentu » avec plus de 90 hectares supérieurs à 30 % et Chiroubles pour les crus, avec près de 60 hectares.

Maintenant que vous connaissez mieux les conditions de culture des vins du Beaujolais, nul doute que vous aurez une pensée pour ces vignerons de l’extrême  chaque fois que vous trinquerez avec un verre de Beaujolais !

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Les Beaujolais Nouveaux 2020 arrivent pour égayer l’automne !

Les Beaujolais Nouveaux arrivent jeudi 19 novembre et ils s’annoncent fruités, vifs, savoureux… de quoi offrir de la gaieté à cet automne particulier ! 

Cette année si inédite modifie nos comportements, habitudes, et empêche les regroupements. Nos vignerons du Beaujolais ont fait exprimer le meilleur de leurs terroirs malgré un millésime de l’extrême pour offrir des vins du Beaujolais tout en couleurs et saveurs, fruités, gourmands. Rien n’a arrêté leurs élans, leurs passions, tout comme les cavistes, restaurateurs, commerçants… Nous devons continuer à sauver nos savoir-faire, nos traditions, et le Beaujolais Nouveau fait partie de ces patrimoines qui nous sont chers !

Il n’y a plus un “Nouveau”, mais une diversité de “Nouveaux”.

Les lieux d’achat, cavistes, grandes et moyennes surfaces, et les domaines et maisons avec leurs solutions de drive et ventes à emporter, ont sélectionné de nombreuses références. Il n’y a plus un « Nouveau », mais une diversité de « Nouveaux » ; des classiques et traditionnels de maisons et caves reconnues, des « Nouveaux » élaborés par de jeunes vignerons, un peu de bio, des Beaujolais Villages Nouveaux, une pincée de rosés… ; des plus légers, d’autres plus enveloppés, bref, tout un choix et pour tous les goûts. Les Beaujolais Nouveaux sont des vins joyeux à portée de toutes les générations et de toutes les bourses.

Nos envies de plaisir, de se régaler, de partager sont là, surtout avec ce contexte si particulier qui met de la distance entre nous. Nous partagerons cette année ces instants de vin dédiés aux primeurs en petit comité, auprès de nos proches. Nous nous connecterons au plus grand nombre grâce aux réseaux sociaux, puis nous passerons chez notre caviste, commerçant… Gardons cet esprit festif et cette joie de vivre à l’arrivée des Beaujolais Nouveaux et réinventons chacun à notre façon ce moment tant attendu, cet instant de fête ! 

Faites votre shopping de Beaujolais Nouveaux 2020 en consultant les beaux articles presse réalisés par les journalistes dégustateurs clés français : 

  • France Inter on va déguster : cliquez ici pour découvrir le carnet de dégustation de Dominique Hutin
  • Découvrez le bel article réalisé par Jacques Dupont sur le site du journal Le Point 
  • Cliquez ici pour consulter La Revue du Vin de France suite à la dégustation de Pierre Vila Palleja
  • Lisez ici l’article du blog Burgundy Report, réalisé par Bill Nanson
  • Lisez l’article paru sur le site de Bourgogne Aujourd’hui réalisé par Christophe Tupinier et Gilles Trimaille
  • Gilles Durand Daguin partage sa sélection sur le site de Bettane et Desseauve.
  • Consultez l’article de Pauline Gonnet sur le site de Terre de Vins
  • Yohan Castaing parle des Beaujolais Nouveaux 2020 sur son site Anthocyanes.
  • Cliquez ici pour lire l’article paru sur le blog Les 5 du Vin
  • Découvrez l’article d’Antonio Mafra sur le site du Progrès
  • Guillaume Baroin, auteur du site Les Buvologues, consacre deux articles aux Beaujolais Nouveaux 2020 : ici et ici.
  • Consultez le post réalisé par Frédérique Hermine sur son compte Instagram @f.hermine

Et pour savoir avec quel plat accorder votre Beaujolais Nouveau, le Blog de Dalkia Loves Wine recense les conseils culinaires des vignerons eux-mêmes !

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Les vins de châteaux en Beaujolais

Pas toujours facile de s’y retrouver lorsqu’il faut choisir un vin ? À défaut d’être entouré d’un caviste ou d’un vigneron, reste la solution de se tourner vers le château sur l’étiquette ! À coup sûr, ce vin-là sera royal !

En Beaujolais, fiez-vous à ce bon sens populaire. Car il existe près de 300 châteaux et demeures bourgeoises dans le vignoble du Beaujolais, dont de nombreuses maisons viticoles.

Des vins de prestige

© Jean-Luc Mege Photographie

Et si nous vous emmenions à Versailles pour vous en convaincre ? Versailles en Beaujolais ou plutôt le Château de La Chaize à Odenas, un bel exemple de l’architecture du XVIIe siècle. Cette propriété de près de 330 hectares est parée de jardins à la française signés de l’atelier Le Nôtre. Le Château de La Chaize compte 140 hectares de vignes. Une richesse architecturale donc et viticole avec l’élaboration de belles cuvées de Brouilly, Côte de Brouilly et Fleurie. « Les vins sont élevés dans la plus longue cave du Beaujolais (108 mètres), située dans un bâtiment classé au titre des monuments historiques 

Autres caves d’envergure : celles du Château de Juliénas, une ancienne maison forte des sires de Beaujeu. Elles s’étendent en sous-sol, sous la cour, sur plus de 200 mètres, l’équivalent de deux terrains de football ! On y produit du Juliénas depuis cinq générations.

A Villié-Morgon, Le Château de Bellevue surplombe le village. Cette demeure de caractère du XIXème siècle fût habitée par l’un des enfants des Frères Lumière, ou encore la Princesse Lieven, née Chateaubriand. Avec un vignoble qui s’étend sur 15 hectares en appellation Morgon, La propriété viticole est considérée comme l’un des joyaux du Beaujolais.

Le Château des Bachelards, le Château Thivin, le Château des Moriers, le Château Saint-Vincent ou encore le Château de Fleurie et le Domaine de Briante pour ne citer qu’eux font aussi partie de la longue liste de pépites patrimoniales du vignoble. Il n’y a pas à dire, le vignoble regorge de Châteaux et pour les découvrir tous, il suffit de s’y rendre !

Quand le vin raconte une histoire

Si vous souhaitez suivre la piste des Sires de Beaujeu, rendez-vous au Château de Montmelas à Montmelas-Saint-Sorlin, ancienne garnison de ses seigneurs du Moyen-Âge. Le Château domine d’ailleurs les environs du haut de sa colline. Au XIXe siècle, Viollet-le-Duc l’a relooké à coups de tours crénelées. Il est depuis surnommé le « Château de la Belle au Bois Dormant ». Ses vignes sont classées en Beaujolais Villages et sur les bouteilles vous reconnaitrez le profil du marquis de Montmelas, dont la famille est propriétaire des lieux depuis cinq siècles.

Des vins énigmatiques

Les amateurs d’Histoire(s) voudront sans doute enquêter à Gleizé dans le Château de Vaurenard devant une bouteille Baron de Richemont, en appellation Beaujolais. Car ce seigneur se disait être Louis XVII, le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. La demeure date des XVIIe et XVIIIe siècles.

Les châteaux éblouissants des pierres dorées

Prenez un coup de soleil rafraîchissant à Theizé au Château de Rochebonne. Sa façade en pierres dorées du XVIIe siècle se savoure du regard tout en dégustant un Beaujolais Villages.

Bouffée de chaleur réconfortante également à Jarnioux : le Château est un joyau en pierres dorées qui ravira les amoureux de la Renaissance. Certaines parties de la demeure remontent au XIIe siècle, ce qui fait de Jarnioux l’un des châteaux les mieux conservés de la région. C’est le royaume de l’appellation Beaujolais.

Pour une pause détente dans un château du XVème entièrement rénové, rendez-vous au Château de Bagnols, point de départ idéal pour découvrir les Pierres Dorées et ses vins.

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Les Beaujolais Nouveaux rosés : les petits nouveaux des appellations Beaujolais et Beaujolais Villages

Depuis 2007, chaque 3ème jeudi de novembre, les Beaujolais Nouveaux et Beaujolais Villages Nouveaux se déclinent aussi en rosé ! Élaborés à partir du même cépage que les rouges, le Gamay, les rosés se démarquent des traditionnels Beaujolais Nouveaux rouges par le temps de macération pendant les vinifications. Comme pour les primeurs rouges, les vins rosés du Beaujolais sont vinifiés en grappes entières mais la durée de macération des gamays est bien plus courte. C’est la promesse d’une couleur claire et d’un vin léger avec des tanins pratiquement inexistants.

Si leur production reste confidentielle, ces vins frais, fruités, expressifs et acidulés sont de plus en plus nombreux, de millésime en millésime. À dénicher et découvrir en version Beaujolais et Beaujolais Villages.

Et qui de mieux placé qu’un vigneron du Beaujolais pour vous parler des primeurs rosés ?

Nicolas Romy, vigneron au domaine Romy

Héritier de cette passion familiale pour les vins du Beaujolais, je suis revenu au domaine en 2003 après avoir parcouru les vignobles du monde entier, à la recherche d’autres expériences de vinification. Je décide alors de prendre le contre-pied en élaborant du Beaujolais Nouveau rosé, avec la conviction que le cépage gamay, très aromatique, est un excellent cépage pour le rosé. Il permet de produire des rosés pâles avec un beau fruité et de la personnalité.

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Qui a dit que le Beaujolais Nouveau n’aimait pas se reposer ?

Gilles-Gelin-Benoit-Lefort-Beaujolais-Nouveaux

Chaque année, les Beaujolais Nouveaux arrivent sur les tables du monde entier pour être dégustés le 3ème jeudi de novembre ! C’est bien évidemment, une belle occasion pour goûter les primeurs de l’année mais les connaisseurs savent qu’au-delà du mois de novembre, les Beaujolais Nouveaux peuvent tout de même être appréciés. Voici quelques conseils de dégustation d’un vigneron du Beaujolais et d’un restaurateur faisant partie du réseau des Bistrots Beaujolais pour goûter les premiers vins de l’année.

Gilles Gelin, vigneron au Domaine des Nugues

« Depuis toujours au domaine, nous produisons des Beaujolais Nouveaux de terroir, croquants et fruités. Chaque année, je me fais le plaisir de débouchonner mes Beaujolais Nouveaux au printemps de l’année d’après, accompagnés de grillades. Ils ont eu le temps de se reposer, ils sont ronds et leur caractère s’est affirmé. Il me reste encore des Beaujolais Nouveaux des années 80 et j’apprécie les faire déguster à mes clients en leur démontrant que ce sont autant des vins de plaisir, que des vins qui traversent le temps. Ils offrent un parfait équilibre entre alcool/tanins/acidité. Je les garde aussi pour comparer les millésimes, les styles, car se remettre en question est la base de notre travail. Comme un chef cuisinier “tu notes, tu essayes, et en gardant tes vins, en les comparant,
tu arrives à la bonne recette. »

Benoit Lefort, Gérant du Bar à vins le 91 et membre des Bistrots Beaujolais

« J’aime faire vieillir des Beaujolais Nouveaux qui, après s’être reposés, offrent des arômes typiques du gamay, fruités avec de la structure. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de déguster un Beaujolais Nouveau qui avait 7 ou 8 ans, c’était très bon ! Amoureux du gamay et fervent défenseur des vins du Beaujolais, j’envisage de faire déguster à mes clients des Beaujolais Nouveaux qui se seront reposés en cave quelques mois, je suis sûr qu’ils seront agréablement surpris ! »

Les Beaujolais Nouveaux sont décidément plein de surprises : du 3ème jeudi de novembre, au printemps d’après au moment des barbecues, jusqu’à la garde de quelques bouteilles en cave pendant quelques années, ils étonneront vos convives ! »